S’apporcher au plus près….
Montée en cabine jusqu’à Schwarzsee pour débuter la randonnée.
Aller au pied du Cervin, c’est comme traverser les terrains d’une autre planète. Un paysage surréaliste entrecoupé de glaciers serpentant aux pieds de montagnes, entouré du plus grand de 4’000 que compte les Alpes. Et sans parler du Cervin, lui-même, que nous ne gravirons pas jusqu’à son sommet mais au moins, jusqu’à son genou. C’est déjà ça…
Le paysage change rapidement, la verdure se fait rare au fur et à mesure de la progression et le chemin de plus en plus caillouteux. En contre bas le lac, pas vraiment noir malgré son nom !
Le petit point blanc au loin sert de phare, la cabane est en vue mais semble encore tellement loin. Bref, regard baissé pour affronter les lacets du chemin. Le passage sur des passerelles à flanc de paroi est assez prenant.
Alternance sentiers raides avec des escaliers et pentes douces plus dégagées, la végétation a laissé place plus qu’à des rochers, sous toutes ses formes et couleurs.
La dernière pente abrupte, faite de nombreux tournants, gros rochers à enjamber avec des câbles pour s’aider avec les mains, mais le paysage est à couper le souffle.
Derniers virages et escaliers pentus pour toucher enfin au but…
Arrivée à la Hörnlihütte
Quel spectacle de voir le Cervin sous cet angle, d’admirer les montagnes environnantes et tous ces glaciers qui semblent ramper dans la vallée. Splendide !!!
Mais pour accéder à la Montagne propre dite, la montéen’est pas finie. Croisement avec de nombreux alpinistes qui redescendent de leurs ascensions.
Après avoir profité au maximum, de la vue, du soleil, de l’endroit, il est temps de rebrousser chemin et de redescendre jusqu’à Schwarzsee afin de descendre Zermatt avec le télécabine. Attention au chemin en sens inverse, les parties abruptes sont difficiles !
Une randonnée que je ne suis pas près d’oublier. La majesté des paysages restera à jamais dans ma mémoire. Une randonnée que je referais, c’est certain.
Résumé
lien GPX
Début de la montée depuis l’arrivée des cabines à Schwarzsee.
Les paysages changent au fur et à mesure de l’ascension, la vue sur les 4’000 environnants est simplement magique.
L’ascension n’est pas facile par endroit mais la finalité en vaut la peine. Toucher le Cervin a été le graal de cette belle journée.
profil sans les remontées mécaniques
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